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Le monde de l'Education dans la rue : entre 8 et 12.000 manifestants à Paris

8.000, c'est le chiffre avancé par la préfecture de police de Paris. 12.000, celui de la FSU, principale organisation d'enseignants à appeler à cette manifestation. _ Un défilé pour dénoncer "{le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite et la suppression systématique de dizaines de milliers de postes}"
Article rédigé par franceinfo
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Au milieu des banderoles et des ballons, un chameau, "pour
montrer que l'école est au pain sec et que la réussite des élèves n'est pas un
mirage", explique Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU,
premier syndicat des professeurs des écoles.

Mais, les manifestants, qui ont répondu aujourd'hui à l'appel à l'appel de la FSU, de la CGT Educ'action, du SNALC-CSEN, du SNLC-FAEN, de l'organisation lycéenne la FIDL, et des professeurs de sciences économiques et sociales de
l'APSES, avaient aussi en tête d'autres revendications : la
réforme du lycée qui doit s'appliquer à la rentrée 2010 pour la classe de
seconde (et dont les textes ont été publiés jeudi au journal officiel) ou "l'abandon" de la réforme de la
formation et du recrutement des futurs enseignants.

Autant de réformes "de régression", selon les manifestants, qui ont défilé entre la place Denfert-Rochereau et la station de métro Sèvres-Babylone, derrière une banderole qui proclamait "Pour la réussite de tous. Stop
aux réformes de régression ! Stop aux suppressions de postes !"

Un défilé sur fond de campagne syndicale, deux jours avant l'ouverture du 6e congrès
de la FSU, lundi à Lille, au cours duquel l'actuel secrétaire
général Gérard Aschieri passera la main après neuf ans à sa tête. Rappel historique : la Fédération syndicale unitaire est née au début des années
1990 des minoritaires de la défunte FEN (Fédération de
l'éducation nationale).

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