Latin et grec au collège : vers une nouvelle réflexion
Najat Vallaud-Belkacem lance un nouveau geste d'apaisement, autour de sa réforme du collège. Face aux vives critiques des enseignants, universitaires et intellectuels, elle s'en remet au Conseil supérieur des programmes (CSP).
Dans une lettre, elle demande au CSP d'apporter de mettre davantage en avant les articulations avec les langues de l'Antiquité dans les cours de français. L'orgnanisme est chargé de rédiger les programmes pour les classes de cinquième, quatrième et troisième.
La ministre de l'Education souhaite aussi intégrer le thème des "langues et cultures de l'Antiquité" dans les EPI, les Enseignements pratiques interdisciplinaires. Dans son projet initial, le gouvernement proposait de remplacer l'enseignement du latin et du grec par des EPI. Face à la grogne, un "enseignement de complément" facultatif avait été consenti, ce qui équivaut à une heure de cours par semaine.
Un mouvement de grève est prévu mardi pour dénoncer la réforme du collège. Actuellement, 20% des collégiens suivent des cours de latin en cinquième. Deux ans plus tard, en troisième, il n'en reste que 2%.
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