Après dix jours sans s'alimenter,Jacqueline Tiarti est toujours aussi déterminée. C'est l'histoire d'une mèrequi se bat pour que sa fille autiste ait la vie la plus normale possible.Mélissa a sept ans. Jusqu'en avril dernier, la petite fille était suivie àdomicile par un psychomotricien et par un psychologue mais faute d'aides, samère a dû renoncer à ces soins coûteux."On m'avait alloué 1.100 euros uniquementsur un an. Cette aide a été réduite à 704 euros. Aujourd'hui, je ne suis plusen mesure de payer tous les besoins spécifiques de mon enfant qui lui ontpermis de si bien évoluer. Je n'ai plus personne à domicile, plus personne pourla former à l'école. Je souhaite que ma fille reste en milieu ordinaire etqu'elle développe son autonomie à la maison et à l'extérieur à l'école commetous les autres enfants. Je ne veux pas qu'elle reste à l'hôpital à végéter toutela journée, comme un légume ".Jacqueline Tiarti a également fait une demande pour quesa fille soit suivie par un éducateur spécialisé pour les autistes. Elle estsur liste d'attente depuis deux ans et demi.