La mère d'un enfant handicapé porte plainte contre l'Education Nationale
Yolande Raulet, 33 ans, une habitante de Bon Encontre (Lot-et-Garonne) a
porté plainte "contre le ministère de l'Education nationale et ses
représentants, au titre de la non-scolarisation de son enfant" souffrant d'un
"panhypopituitarisme" occasionnant un handicap, dont un léger retard mental.
Cette mère avait pourtant reçu en juillet une décision de la commission des personnes
handicapées du Lot-et-Garonne accordant à son fils une AVS en continu sur le
temps scolaire dans l'école maternelle de Bon Encontre, mais... "à la rentrée, il n'y avait pas d'AVS pour s'occuper de mon enfant. La
directrice de l'école a refusé de le prendre en charge", a-t-elle expliqué à
l'AFP.
"Aujourd'hui, je dépose plainte pour faire bouger les choses car je ne suis
pas le seule dans ce cas-là, d'ailleurs je fais partie d'un collectif de parents
qui vient de se constituer", ajoute Mme Raulet, qui affirme simplement
souhaiter que "la loi soit appliquée".
Selon le principal syndicat d'enseignants, le SNUipp-FSU, il y aurait dans le seul Lot-et-Garonne une trentaine d'enfants qui se retrouvent sans AVS, alors qu'ils auraient dû en bénéficier. Sans compter une vingtaine d'autres enfants, pour lesquels une solution d'accompagnement provisoire a été imaginée.
- La loi de février 2005 contraint l'Education nationale à accueillir les
enfants handicapés dans l'école du quartier selon leurs besoins.
_ Mais sur les 5.000 auxiliaires de vie scolaire chargés d'accompagner les enfants
handicapés dans les classes dont le contrat est échu en septembre, seuls 500 ont
retrouvé un poste en cette rentrée, a déploré le 2 septembre l'Association des
Paralysés de France (APF).
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