Jean-François Copé ravive la polémique sur les rythmes scolaires

"J'ai dit à Vincent
Peillon que je demandais qu'il reporte cette réforme" qui "sur le
plan financier est intenable sauf à augmenter les impôts locaux" , a
expliqué Jean-François Copé sur BFMTV ce jeudi. Le ministre de l'Éducation
nationale a d'ailleurs confirmé que le président de l'UMP l'avait appelé
mercredi pour lui faire part de ses doléances.

Jean-François Copé a
ainsi expliqué que cette réforme "constitue un luxe dans un pays où l'on
est obligé de se serrer la ceinture" . En tant que maire de Meaux, "je
ne peux pas me permettre d'augmenter les impôts locaux en plus des impôts
nationaux pour financer cette réforme" , a expliqué le président de l'UMP.

"Un mauvais calcul politique"

Vincent Peillon a
affirmé, lors d'un déplacement à Guéret, avoir dit à Jean-François Copé "qu'il
faisait à mon avis un mauvais calcul politique, car les parents n'aiment pas
que l'on politise pour les enfants" . "L'intérêt des enfants, c'est
qu'on améliore leur réussite éducative et cela nécessite une grande
réforme" , a détaillé le ministre de l'Éducation nationale.

"Je souhaite que monsieur Copé reprenne ses esprits" (Vincent Peillon)

De son côté, la FCPE, première
fédération de parents d'élèves du public, continue de défendre cette réforme. Paul
Raoult a également répondu à Jean-François Copé. "Nous voyons qu'il y a
une réforme qui va dans le bon sens dans l'intérêt des enfants" , a
expliqué le président de la FCPE, rappelant que c'est "la majorité
précédente qui avait lancé le débat".