HEC met un pied à Berlin pour gagner (encore) des points en notoriété

L'école de commerce HEC a inauguré lundi 26 septembre un bureau à Berlin, sur le modèle de ses autres représentations en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Chine. L’objectif pour cette grande école est de renforcer ses réseaux en Allemagne et de se faire connaitre auprès des étudiants et des chefs d’entreprise.

Une première pour le recrutement et l'emploi

L'École des hautes études commerciales de Paris prend ainsi pied officiellement en Allemagne. Pourtant, la plus célèbre des grandes écoles françaises ne part pas tout à fait de zéro. Sur son campus de Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, les étudiants allemands constituent la deuxième nationalité après les Français. Par ailleurs, plusieurs partenariats existent déjà avec les meilleures universités germaniques : la Freie Universität de Berlin, la Technische Universität de Munich et l’Université de Cologne.

Mais au-delà des cercles académiques, tout reste à faire en termes de renommée. François Collin, le directeur international d’HEC, précise l’état des lieux et les objectifs : "Il y a un déficit de notoriété d’HEC en Allemagne en général, et en particulier auprès des entreprises. Nous ouvrons ce bureau pour monter d’un cran en terme de visibilité, de présence auprès des entreprises qui sont des recruteurs."

L’économie allemande étant ce qu’elle est, c’est évidemment une destination de premier choix pour nos diplômés.

Une implantation dans le contexte du Brexit 

Un millier d'ex-étudiants de l'École des hautes études commerciales travaillent en Allemagne. Ce sont autant d’ambassadeurs potentiels et de vecteurs du "savoir-apprendre" de HEC et de ses cursus. Le nouveau bureau de Berlin aura donc pour vocation de faire vivre ce réseau d’anciens élèves. Il s’agit aussi de permettre aux étudiants actuels de mieux connaître l’Allemagne. Plusieurs d’entre eux sont en visite ces jours-ci à Berlin, pour découvrir l’écosystème des start-up berlinoises.

Selon les critères de l’école, ce renforcement des liens franco-allemands est d’autant plus essentiel en période de Brexit, au moment où la Grande-Bretagne, l’autre partenaire naturel de l’école, risque de prendre ses distances.