Harcèlement scolaire : internet, moteur de violence
En cette première journée dédiée à la lutte contre le harcèlement scolaire, Justine Atlan, directrice de l'association e-Enfance, est invitée sur le plateau de France 2.
Ce jeudi 5 novembre est la première journée dédiée à la lutte contre le harcèlement scolaire. Sur le plateau de France 2, Justine Atlan, directrice de l'association e-Enfance, rappelle les spécificités du cyberharcèlement : "C'est du harcèlement qui se passe en ligne, sur les moyens numériques de communication qui sont les téléphones portables ou les réseaux sociaux. Ça intervient donc de façon beaucoup plus permanente puisque ça dépasse le cadre de l'établissement scolaire".
"On peut prouver le harcèlement"
Le cyberharcèlement "agrège également beaucoup plus d'enfants puisqu’en fait il y a des enfants témoins physiquement qui ne vont pas oser participer à du harcèlement, en revanche en ligne ils vont y aller parce qu'ils sont protégés par l'écran. Ça se passe aux yeux de tous et il y a un seul avantage : on peut prouver le harcèlement", remarque Justine Atlan. Avec le cyberharcèlement, on peut en effet faire des captures d'écran et donc montrer les insultes que reçoit son enfant tous les jours.
Lorsque l'on est victime de cyberharcèlement, ou simplement de harcèlement, il est essentiel d'en parler, sauvegarder sur les réseaux sociaux pour pouvoir prouver, bloquer l'interlocuteur, signaler, tous les réseaux sociaux comportent des points de signalement, et puis ensuite, revenir vers l'école et en parler à des adultes.
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