Dans les cours de récréation, dans les salles de classe ou sur les réseaux sociaux, le harcèlement touche un élève français sur quatre selon l’Unesco. À partir de quand commence-t-il ? "Ce sont d’abord des petites violences mais qui vont être répétées dans le temps, toujours contre une même personne et dans un rapport de forces déséquilibré, avec une victime isolée face à un groupe organisé", explique Justine Atlan, directrice de l’association E-enfance. Des réflexes à adopter Premier réflexe : en informer immédiatement l’équipe pédagogique. Deux numéros verts existent : le 30 20, et le 30 18 pour le cyberharcèlement. En 2022, la loi a été renforcée pour les mineurs : jusqu’à 5 ans de prison et 7 500 euros d’amende, contre jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende pour les majeurs. Les peines sont rarement appliquées. Il y a quelques mois, cinq harceleurs ont été condamnés à deux et quatre mois de prison avec sursis, après le suicide d’une de leurs camarades.