Cet article date de plus de dix ans.

Exécutions d'otages mimées dans un centre de loisirs de Colombes

Quatre animateurs de la ville de Colombes dans les Hauts-de-Seine ont été suspendus jeudi. Ils se seraient pris en photo en train de mimer des scènes d’exécution d’otages par des djihadistes.
Article rédigé par Lucie Barbarin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Ces mises en scène d'exécutions auraient eu lieu dans un centre de loisirs de Colombes © IDE)

 Tout se serait passé au mois d'août sur l'ile de Groix dans le Morbihan. Les quatre animateurs encadrent une quarantaine d'enfants, les plus petits ont 8 ans. Jusque-là rien d'anormal. Sauf que récemment, la mairie décide de préparer une expo-photo sur les vacances et tombe sur une vingtaine de clichés très troublants dans lesquels les animateurs simulent des actes de torture.

Selon le Parisien qui révèle cette affaire, on verrait sur ces photos  un "otage" agenouillé, un couteau sous la gorge, et des geôliers cagoulés et armés. Sur l'une d'elles, explique la maire de Colombes Nicole Goueta, "on voit même un enfant dans un coin, assis par terre, le regard terrorisé." Une mise en scène qui semble reprendre les codes utilisés par les bourreaux de l'organisation terroriste Daech. L'élue décide donc dès hier de suspendre les quatre animateurs. Il s'agit d'un titulaire et de trois vacataires d'une vingtaine d'années qui travaillent régulièrement dans un centre de loisirs de la ville. Elle a aussi porté plainte devant le procureur de la République pour délit d'apologie d'acte de terrorisme.

Nicole Goueta, la maire UMP de Colombes, estime que l'on "ne peut pas faire de blague avec ce sujet c’est trop grave. Qu’ils fassent chez eux, en privé, c’est leur problème, mais là ce sont des éducateurs à qui ont a confié des enfants. Je préfère prendre les devants et signaler ces jeunes. "

Nicole Goueta, la maire de Colombes, ne comprend pas que l'on plaisante avec un tel sujet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.