Établissement Stanislas : "Le problème n'est pas cette école mais que tous les élèves n'aient pas la chance d'avoir accès à l'excellence", estime l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy
"Le problème n'est pas Stanislas, mais que tous les élèves n'aient pas la chance d'avoir accès à l'excellence", estime la tête de liste Les Républicains aux prochaines élections européennes, François-Xavier Bellamy, invité de franceinfo, prend la défense de l'établissement scolaire privé catholique Stanislas qui est accusé de dérives homophobes et sexistes dans un rapport d'inspection de l'Éducation nationale rendu public par Mediapart.
Pour François-Xavier Bellamy, le rapport de l'inspection de l'Éducation nationale commandé en février 2023 par le ministère après la publication d'articles dans la presse mettant en avant des dérives au sein de Stanislas, est "un rapport à charge". Selon lui, "il était fait pour cela. Il a été lancé par le ministre Pap Ndiaye pour pouvoir fragiliser Stanislas. Ce rapport, je l'ai lu. Je l'ai trouvé très étonnant par le fait qu'il va chercher systématiquement des élèves dont le témoignage peut être négatif sur l'établissement. Ils ne sont pas très nombreux, mais à aucun moment il ne parle de tous les élèves et pour le coup, ils sont nombreux qui sont heureux de vivre dans cet établissement." Les critiques et les articles de presse sont le fait des "croisés de la guerre contre Stanislas".
"Aujourd'hui, si dans ce pays, le principal danger pour l'unité républicaine, c'était le lycée Stanislas, je crois que la France ne se porterait pas trop mal."
François-Xavier Bellamy, député européen LRsur franceinfo
L'enseignant dans le public et dans le privé avance celui qui a été , et qui n'a "vu à aucun moment dans [s]on travail de professeur" de "menace pour l'unité républicaine dans l'enseignement privé sous contrat" qu'il a eu l'occasion de fréquenter. Et d'ailleurs, "si c'était vraiment si désastreux que cela, si c'était un endroit aussi terrifiant", il n'y aurait pas autant de parents "qui ne sont pas catholiques" qui chercheraient à faire "inscrire leurs enfants à Stanislas".
François-Xavier Bellamy estime que derrière la polémique, on reproche à Stanislas "d'être devenu un symbole d'une excellence qui est - et ça c'est désastreux - réservée à une forme d'élite sociale". La "vraie question", poursuit-il, "c'est comment faire en sorte que tous les élèves, d'où qu'ils viennent, aient accès à cette excellence".
Les dernières annonces d'Emmanuel Macron, mardi soir en conférence de presse, sont hors de la "réalité", selon le candidat LR aux élections européennes. "C'est très bien les cours de théâtre obligatoires", explique-t-il, "mais notre problème à nous, c'est d'apprendre à lire à nos élèves, c'est de leur apprendre à compter, c'est de leur transmettre les savoirs les plus fondamentaux". Et cela passe notamment, parmi les premières mesures à prendre, par "mieux former les professeurs, mieux accompagner les professeurs, mieux rémunérer les professeurs pour rendre le métier plus attractif".
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