Des députés contre le "home schooling"
Cette Journée, organisée par l'association "Les enfants d'abord", entend permettre aux parents de défendre leur droit à instruire leurs enfants eux-mêmes, en famille, sans les scolariser. Les parents parlent d’une plus grande "souplesse", d’un enseignement qui suit mieux les besoins de l’enfant, et qui le protège des violences scolaires.
Un choix tout à fait légal, mais très encadré par la législation. Depuis 1998, pour éviter les "dérives sectaires", la loi oblige les parents à faire une déclaration en mairie et à l’inspection d’académie. Une enquête est effectuée par une assistante sociale, puis un inspecteur est chargé de surveiller régulièrement les progrès de l’enfant.
Mais pour certains députés, ce mode de scolarisation représente un risque important d'endoctrinement dans des sectes. Les mouvements sectaires profiteraient en fait de cet isolement pour renforcer leur emprise sur les plus jeunes.
Le nombre d'enfants concernés par cette méthode d'enseignement à domicile est difficile à déterminer avec précision. Les chiffres vont de 3.000 à plus de 10.000.
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