Comme le PDG de Veolia, revoyez vos idées reçues sur l’apprentissage
En cette période de rentrée, le contrat d'apprentissage reste la cible de nombreuses idées reçues.
Les déclarations du PDG de Veolia Antoine Frérot le 30 août dernier sur France Inter concernant l'apprentissage n'ont pas été du goût de tout le monde, en témoignent les nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Petit tour d'horizon sur ce qu'est l'apprentissage, et surtout sur ce qu'il n'est pas.
Tous les étudiants peuvent en faire la demande
Le contrat d’apprentissage, uniquement pour les élèves "brillants à l’école", comme le fils d’Antoine Frérot ? Voici une première idée reçue qui a la vie dure. Il s’agit ni plus ni moins d’acquérir une expérience professionnelle en complément d’une formation, peu importe le niveau scolaire. De même, le contrat d’apprentissage n’existe pas exclusivement pour les métiers manuels. La quasi totalité des filières sont accessibles en alternance : informatique, droit, RH, finance, luxe…
Un disposif valorisé depuis longtemps
Créé en 1971 par la "loi Guichard", ce contrat a été mis en avant par de nombreux politiques : Balladur en 1995, Sarkozy en 2012, Hollande en 2016… S’il demeure en majorité utilisé par les petites entreprises, l’apprenti reste courtisé par les grands groupes. Via un système de bonus/malus, la loi pousse d’ailleurs les structures de plus de 250 salariés à établir des quotas d’étudiants en alternance.
En 2016, 288 700 contrats d’apprentissage ont été signés en France.
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