Dans ce rapport remis lundi au ministre de l'Éducation nationale, "on aborde le subtil dosage qui doit régner dans un cours de maths. La méthode de Singapour est transposable à condition de bien l'adapter au contexte", affirme Cédric Villani. "Tous les ingrédients de la méthode de Singapour étaient présents en Europe il y a des décennies, voire un siècle et on les a oubliés", fait remarquer le député LREM de l'Essonne."Besoin des maths pour comprendre le monde""La plus urgente des mesures, c'est la formation des enseignants. On envoie nos enseignants motivés au front sans préparation ou presque", pointe celui qui a reçu la médaille Fields il y a huit ans, l'équivalent du Nobel des maths."Les maths, ça demande du temps de formation, d'enseignement, un bon dosage entre le plaisir et l'effort, le jeu et le cours structuré", déclare Cédric Villani. Et de conclure : "On a besoin des maths pour comprendre le monde".