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Classement de Shanghai : quatre établissements français dans le top 100

Le controversé classement annuel de Shanghai a été publié ce vendredi. Et la nouvelle liste ne déroge pas à la règle : les prestigieuses universités américaines arrivent une nouvelle fois en tête, suivies par les britanniques. Du côté français, seuls quatre établissements se situent dans le top 100.
Article rédigé par Justine Cohendet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (La Harvard Business School. © MaxPPP)

Le classement de Shanghai est tombé ce vendredi. Pas de surprise, en tête du classement, les prestigieuses universités Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley sont suivies de Cambridge. Une nouvelle fois, les universités américaines et britanniques confirment leur hégémonie. Les Etats-Unis comptent près de 32 universités dans le top 50 et le Royaume-Uni six.

La Chine confirme également sa progression. En dix ans, Pékin est passé de 16 à 32 universités dans le top 500. Mais la Chine est encore loin de rivaliser avec les Etats-Unis et ses établissements prestigieux. La première université à apparaître dans le classement se trouve à la 118ème place. 

Peu présente dans le classement, la France conserve néanmoins quatre établissements dans le top 100. En tête, l’université Pierre et Marie Curie gagne deux places et se retrouve au 35ème rang. Elle est suivie de Paris Sud Orsay à la 42ème  place, de l’Ecole normale supérieure à la 67ème place, et l’université de Strasbourg à la 95ème  place. 

Classement Shanghai. Alain Béretz, le président de l'université de Strasbourg (95e place) au micro de Benoît Jacobo.

Un classement controversé qui occulte les sciences humaines 

A l'origine, le classement de Shanghai est créé en 2003 par un chercheur de l'Université de Shanghaï pour aider les étudiants chinois à choisir le meilleur établissement à l'étranger. Pour distinguer les 17.000 universités répertoriées dans le monde, il prend en compte six critères dont le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline et le nombre de publications dans "Science" et "Nature".

Problème, ce classement occulte totalement les sciences humaines et sociales. Secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, estime que les résultats concrets sont plus importants que ce classement.

 

Classement de Shanghai. La réaction de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso.
 

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