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Cantines scolaires : du mieux dans le public, pas dans le privé

Les enfants mangent de mieux en mieux à la cantine selon une étude de l'UFC-Que Choisir effectuée dans plus de 600 restaurants scolaires et publiée mardi. Conséquence directe, selon l'association de consommateurs, de l'arrêté de 2011 rendant obligatoire l'équilibre nutritionnel dans les restaurants scolaires.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

L'UFC-Que Choisir
publie mardi une étude sur "L'équilibre nutritionnel dans les
restaurants de 606 communes et établissements scolaires
". L'association a
conduit cette enquête un an et demi après la mise en place en 2011  d'un arrêté rendant
obligatoire l'équilibre nutritionnel dans les restaurants scolaires.

Selon Olivier Andrault,
chargé de mission alimentation et nutrition à l'UFC, l'imposition de ces normes
plus strictes a eu un effet bénéfique. Il en ressort en effet que les
cantines suivent cette réglementation et font de plus en plus de progrès. La
moyenne des écoles primaires publiques observées est de 15,2/20.

De médiocre à excellent

Sur les douze
communes ayant écopé de l'appréciation "médiocre" ou "mauvais",
lors d'une précédente étude en 2005, onze ont décroché l'examen haut la main en

  1. C'est le cas de Malakoff (16), Metz (17,7) et Perpignan (16,1). "Seule la ville de Calais reste à la traîne avec un 8,8/20 ", note l'UFC-Que Choisir.

Les critères concernant "les féculents et les légumes servis en
accompagnement du plat et les produits laitiers présentés en portions
individuelles
" sont "globalement bien respectés ", selon l'étude.
La plupart des cantines proposent bien les trois produits à chaque repas.

L'UCF-Que Choisir note également "une relative maîtrise de l'équilibre
nutritionnel sur les menus à quatre composantes
".

"Ca se gâte dans le secondaire, les collèges et les lycées publics ont une
moyenne deux points en-dessous du primaire" (Olivier Andrault de l'UFC-Que
Choisir)

L'étude montre que
les principaux problèmes ont été relevés dans les cantines du secondaire. En
cause, selon Olivier Andrault, "les choix qui sont proposés dans
les selfs. Trop souvent
", explique-t-il, "on a du poisson qui va être
proposé avec des nuggets ou encore des fruits qui sont proposés au choix avec
des crèmes dessert. Et on sait bien que dans ce cas de figure, les élèves
auront tendance à manger des produits très appétissants mais moins bon du point
de vue nutritionnel
". 

Le privé : le
mauvais élève

Et le "bonnet
d'âne de la qualité nutritionnelle
" est attribué au secteur privé. "Les
écoles élémentaires que nous avons étudiées ont une moyenne de 11,3 soit 4 points
de moins que dans le public
", détaille Olivier Andrault.

En ce qui concerne
le secondaire, la moyenne "est à peine 10 ". Olivier Andrault
explique cela par le fait que ces établissements privilégient "des
produits plutôt hachés
", ainsi que des produits "gras et sucrés ".

 

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