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Baccalauréat 2016 : l'examen "tient compte de la situation sociale particulière"

A deux jours du baccalauréat pour près de 696.000 candidats, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a précisé quelques consignes ce lundi matin.
Article rédigé par Célia Quilleret
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Vérifiez bien l'heure inscrite sur votre convocation au bac. Elle a été avancée par rapport au début de l'épreuve © Maxppp)
Quelles particularités pour ce bac 2016, quelles consignes et quels conseils pour aborder au mieux l'examen ? Toutes les réponses dans le 12-14 de France info présenté par Célyne Bayt-Darcourt

Le contexte du bac 2016 est particulier à plusieurs titres. D'abord, les consignes de sécurité sont renforcées avec le plan Vigipirate. Les élèves doivent donc arriver un quart d'heure à une demi-heure plus tôt que d'habitude pour permettre de vérifier les sacs. A Paris par exemple, les élèves sont convoqués 45 minutes avant le début des épreuves au lieu de 30 minutes d'habitude. Dans les autres académies c'est variable, en fonction de la décision du recteur. Il faut donc bien regarder l'heure qui est écrite sur la convocation

Certains élèves peuvent être également perturbés par la grève des trains. Des retards sont donc tolérés, jusqu'à une heure maximum après le début de la grève, s'il y a bien un mouvement social dans le secteur. Les élèves pourront donc rester plus tard pour finir de composer en fonction de leur heure d'arrivée, a indiqué ce lundi la ministre de l'Education nationale lors d'une conférence de presse. "J'ai passé des consignes de tolérance aux chefs de centres d'examens. Il n'y aura pas de rupture d'égalité entre les candidats, pas d'inquiétude sur ce sujet ", a expliqué Najat Vallaud-Belkacem, qui a cependant tenu à être très claire  : il ne s'agit pas d'inventer une grève fictive. 

Près de 696.000 candidats vont plancher pendant six jours pour décrocher le précieux sésame

Le bac mobilise toujours beaucoup d'énergie au ministère de l'Education, dans les lycées, dans les familles... et c'est justifié car c'est le premier diplôme de l'enseignement supérieur. La ministre se plait d'ailleurs à dire que la sélection existe bien à l'université puisqu'il faut avoir le bac pour pourvoir suivre des études supérieures. Cette année, près de 4.600 centres d'examen sont mobilisés pour près de 696.000 candidats, 2.900 sujets ont été préparés, 4 millions de copies seront à corriger. Cette année, les épreuves sont étalées sur six jours autour d'un week-end pour permettre une pause au milieu. Du côté des épreuves, il n'y a pas réellement de nouveautés mis à part quelques nouvelles spécialisations de bac professionnels, comme la gestion des pollutions. Najat Vallaud Belkacem insiste aussi sur ce bac, un précieux sésame pour le supérieur. Certes, les élèves de terminale ont reçu la semaine dernière des proposions d'inscription dans les universités ou les prépas sur le site "admission post bac", mais les notes à l'examen peuvent servir pour les meilleurs bacheliers. Le ministère a en effet créé un dispositif pour les élèves qui ont eu les meilleures notes de l’académie. Ainsi, les 10% au-dessus du lot pourront s’inscrire dans des filières sélectives, prépa, sciences-Po ou autre, de manière prioritaire. 

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