Avoir 15 ans en Seine-Saint-Denis
La Seine-Saint-Denis, fer de lance du mouvement. Cinquante à quatre-vingt établissements étaient en grève la semaine passée et plusieurs écoles primaires pourraient rejoindre le mouvement, espère la CGT.
La FSU, premier syndicat de la fonction publique d'Etat demande la création de milliers de postes dans l'Education nationale, le retrait de la réforme du lycée, des décrets sur la formation des maîtres, de la loi et des décrets sur la mobilité et "une véritable réforme de l'enseignement professionnel".
Le mouvement emblématique de Vitry-sur-Seine dans le Val de Marne a fait des émules. "Leur mobilisation s'est cristallisée autour d'évènements déclencheurs très localisés et liés à l'insécurité", comme l'agression début février d'un élève au lycée Adolphe-Chérioux à Vitry-sur-Seine, observe Christian Chevalier, secrétaire national du syndicat SE-Unsa.
Certes, tempère Robi Morder du Groupe d'études et de recherche sur les mouvements étudiants (Germe), des enjeux nationaux tels que les suppressions de postes ou la réforme de la carte scolaire peuvent déboucher sur une amplification du mouvement de grève. "Mais la crainte de retenue sur salaires freine la mobilisation" , avertit le chercheur. De fait, "on a du mal à mobiliser parce que les enseignants eux aussi sont touchés par la crise", confirme Christian Chevalier (SE-Unsa).
Caroline Caldier avec agences
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