Dans les rues de Montpellier (Hérault), ce dimanche 25 mars, le face à face était tendu. D'un côté, des militants identitaires de la Ligue du midi, de l'autre, des manifestants antifascistes. Dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23, des étudiants occupants la fac de droits sont violemment agressés par des hommes cagoulés qui n'hésitent pas à les frapper. Le doyen de la fac de droit est directement mis en cause par des étudiants.Le doyen approuve la violenceDès le lendemain, Philippe Petel dément les accusations et va jusqu'à justifier les violences. Il déclare : "Il faut retenir la volonté forte des étudiants en droit qui étaient présents de se défendre, car ils n'ont pas obtenu le concours de la force publique. C'est ce qu'il se passe quand l'État démissionne, les gens se prennent en charge et moi je suis assez fier de mes étudiants, je les approuve totalement. Il faut ce qu'il faut, on ne fait d'omelette sans casser des oeufs, il fallait bien évacuer les lieux." Quelques heures plus tard, il démissionne. Deux enquêtes, administratives et judiciaires ont été ouvertes. Le lundi 26 mars, la fac de droit restera fermée.