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Education : la mobilisation en nette baisse

Le mouvement de colère contre les suppressions de postes est-il en train de s'essoufler ? Cet après-midi, quelques milliers de manifestants seulement ont défilé dans les rues de Paris, de Toulouse ou encore de Montpellier à l'appel des syndicats de l'Education.
Article rédigé par franceinfo
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4.000 manifestants dans les rues de Paris selon la police, 7.000 selon la FSU. Pour cette troisième journée de mobilisation en moins d'un mois, la mobilisation a fondu par rapport aux précédents défilés. Dans le cortège, une grosse majorité d'enseignants, soutenus par quelques centaines de parents d'élèves et de lycéens.

Pas davantage de mobilisation dans les autres villes où des défilés étaient organisés, sauf à Nantes où les manifestants étaient entre 6.500 et 12.000. Rennes, Lyon, Marseille ou encore Lille n'ont vu défiler que quelques centaines de mécontents.

Un mouvement qui se "maintient"

Une journée décevante, donc, pour la vingtaine de syndicats de l'éducation qui avaient appelé à la mobilisation. Dimanche dernier, ils étaient plus de 35.000 personnes, 20.000 selon la police, à défiler à Paris.
_ "La mobilisation est effectivement plus faible, c'est indéniable, mais elle
s'explique par le fait qu'il s'agit de la quatrième journée d'action en 10
jours. Ce samedi marque plutôt un maintien du mouvement", a déclaré Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU

Outre les suppressions de postes, les revendications portent
aussi sur la défense du statut du métier d'enseignant et la
contestation de la réforme du programme de l'école élémentaire
(maternelle et primaire).

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