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Violences faites aux femmes : des mesures saluées mais un budget jugé insuffisant

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Violences faites aux femmes : des mesures saluées mais un budget jugé insuffisant
Violences faites aux femmes : des mesures saluées mais un budget jugé insuffisant Violences faites aux femmes : des mesures saluées mais un budget jugé insuffisant (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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La France a fait des violences contre les femmes une grande cause du quinquennat en cours. Les propositions d'Emmanuel Macron et le budget alloué seront-ils suffisants ?

Emmanuel Macron cite les prénoms de quelques-unes des 123 femmes mortes sous les coups de leur compagnon ou ancien compagnon en 2016. "Un sentiment d'horreur et de honte, en tant qu'homme et décideur", explique Emmanuel Macron pour justifier son plan de lutte contre les violences faites aux femmes. "Cette honte doit devenir celle de ces auteurs de violence. C'est surtout une honte civique et politique, une honte nationale". Tout commence dès la crèche, affirme le chef de l'État, où on devra combattre dès le plus jeune âge les clichés sur la domination masculine. Même si un mineur dit oui, avant 15 ans, ce ne sera pas considéré comme un consentement.

Un budget insuffisant ?

"On a le sentiment de parler un peu dans le silence lorsqu'on est victime, explique la journaliste de RTL Flavie Flament, victime d'agression sexuelle. De pouvoir avoir une réponse aussi précise et concise que celle-ci, je trouve que ça encourage". Emmanuel Macron prévoit de transformer le harcèlement de rue en un délit d'outrage sexiste et de donner la possibilité aux femmes agressées de déposer plainte en ligne, alors que beaucoup d'entre elles n'osent pas se rendre dans un commissariat.

Le budget du secrétariat d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes va atteindre 30 millions d'euros en 2018. Insuffisant pour certaines associations. "Je ne sais pas comment on fait changer les mentalités de 60 millions de personnes dans ce pays, sans aucun sou supplémentaire", s'interroge Caroline de Haas, cofondatrice de l'association Osez le féminisme !.

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