C'est sous la surveillance d'Emmanuel Macron qu'a travaillée une agence du 39 19 mercredi 4 septembre. On y reçoit des appels dénonçant des violences conjugales. Cette démarche lui a permis de constater qu'un gendarme a refusé d'accompagner une femme réclamant de l'aide pour aller chercher chez son compagnon violent des affaires personnelles. Il aurait même indiqué au président de la République que cela ne faisait pas partie de sa mission.Enquête administrative ouverteUn refus qui aurait fait perdre patience au chef de l'Etat."Rien n'empêche les gendarmes de raccompagner une femme qui est venue au commissariat se plaindre de violences mais c'est quand même fortement recommandé humainement. Oui, ça fait partie de sa mission", juge l'avocate Isabelle Steyer. La gendarmerie a par ailleurs reconnu qu'il y a eu une défaillance et a ouvert une enquête administrative.