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Vidéo "On doit rester maître de soi", Annabelle raconte son quotidien de CRS

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VIDEO. "On doit rester maître de soi", Annabelle raconte son quotidien de CRS
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Annabelle est CRS. Elle raconte les difficultés et les émotions que provoque son métier au quotidien.

Le choix de ce métier réside dans sa volonté de se sentir "utile" au quotidien. La jeune femme explique qu’elle souhaitait dans un premier temps devenir pompier. Bémol : à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de femmes sur le terrain. Annabelle décide alors de devenir CRS. "Je cherchais un type de métier avec des valeurs fortes", assure-t-elle. 

Des réactions "jamais neutres"

La question qui nous vient d’emblée à l’esprit est la suivante : comment les gens réagissent en voyant une femme CRS ? Annabelle reconnait que le regard des autres est rarement neutre. Soit l’annonce de sa profession va provoquer un élan d’enthousiasme, soit, au contraire, une gêne certaine. En revanche, elle assure que d’être une femme ne change rien à sa façon de travailler et que ce n’est pas plus difficile pour elle que pour ses collègues masculins. "Je ne connais pas beaucoup de collègues féminines dans la police qui n’aient pas de caractère", précise tout de même Annabelle.

Une image souvent négative

Nous les croisons lors de manifestations ou encore en cas d’attentats. Sans nul doute que les CRS occupent une place importante au sein des institutions qui veillent à l’ordre public. Et souvent, ils n’ont pas une très bonne image aux yeux de la population. Selon Annabelle, cette "image fluctue selon l’actualité". "Quand il y a des attentats, on est un peu adulé, applaudi", explique-t-elle. À l’inverse de cette ferveur, elle estime que les CRS sont souvent réduits à "des courts moments d’interventions" comme "des charges" pendants des manifestations qui dégénèrent. "Ce qui est montré (…) ce sont des images un peu choquantes. Les gens ne retiennent que ça", regrette Annabelle.

Annabelle assure toutefois "vivre avec" et avoir "intégré" cela. Pour elle, l’essentiel est de ne pas se laisser "submerger par les émotions" et de rester "maître de soi", même dans les moments les plus pénibles.

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