: Vidéo "Entre le fait de pouvoir flirter et le fait de pouvoir harceler, il me semble y avoir des différences", estime Gérard Collomb
Invité de franceinfo, jeudi, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb s'est exprimé sur les cas de harcelements et d'agressions sexuelles.
A la question, faut-il dénoncer les harceleurs ? Le ministre de l'Intérieur répond "oui, ça dépend. Enfin, je veux dire qu'entre le fait de pouvoir flirter et le fait de pouvoir harceler, il me semble y avoir des différences", a estimé jeudi 19 octobre sur franceinfo Gérard Collomb, alors que les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux avec le hashtag #BalanceTonPorc et que l'affaire Harvey Weinstein secoue Hollywood.
"Quand vous voyez le producteur de cinéma [Harvey Weinstein], ce n'était pas du flirt, c'était véritablement de l'imposition. Là, il y a une barrière qui doit être mise de manière extrêmement ferme", a expliqué Gérard Collomb.
Le ministre de l'Intérieur a assuré que s'il était témoin de harcèlement, il dénoncerait l'auteur. "Cela fait 40 ans que je fais de la politique, je ne vois pas tout le monde courir après tout le monde", a-t-il toutefois ajouté.
Gérard Collomb a par ailleurs indiqué que les policiers allaient être dotés de "tablettes numériques" à partir desquelles ils pourront "mettre des amendes immédiatement", afin de lutter contre le harcèlement de rue.
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