"Le coupable ce n'est pas moi, ni mes fringues, ni l'endroit", "le violeur, c'est toi" : voici les paroles choisies par de nombreuses manifestantes à Santiago (Chili) pour dénoncer depuis plusieurs jours les violences faites aux femmes. Elles visent notamment les policiers, accusés de nombreux viols. "On veut être écoutées et considérées pour la nouvelle constitution en tant que femmes, en tant que personnes et en tant que citoyennes", réclame Catalina Farias, professeure d'histoire présente au rassemblement.Un chant devenu viralCe chant contestataire a pris de l'ampleur, se propageant dans toute l'Amérique latine. 2 000 femmes se sont réunies à Mexico (Mexique), le mouvement a aussi été repris à Buenos Aires (Argentine). A Paris, si le chant a été traduit, plusieurs femmes se sont données rendez-vous pour clamer ce message avec la même gestuelle que les manifestantes sud-américaines.