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Stèle de Simone Veil vandalisée en Bretagne : deux hommes mis en examen

Deux hommes ont été mis en examen pour avoir vandalisé une stèle en hommage à Simone Veil en Bretagne. Le mobile de ces nouvelles dégradations est encore inconnu.

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France Bleu Breizh Izel - franceinfo
Radio France
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Des tags antisémites ont été découverts sur les vitrines de plusieurs magasins à Paris. Des portraits de Simone Veil ont été barrés d'une croix gammée. (FRANCE 3)

Les deux hommes soupçonnés d'avoir vandalisé la stèle de Simone Veil à Perros-Guirec (Côtes-d'Armor) ont été mis en examen pour "dégradations aggravées", "injures publiques aggravées" et "provocation à la haine", rapporte ce jeudi France Bleu Breizh Izel. Ils avaient été interpellés en début de semaine à Perros-Guirec.

Le premier, qui s'était présenté volontairement lundi en fin d'après-midi à la gendarmerie de Perros-Guirrec, a reconnu avoir commis des dégradations à trois reprises. Il est âgé d'une soixantaine d'années et placé sous curatelle.

Le deuxième, également âgé d'une soixantaine d'années, a été interpellé mardi par la gendarmerie. Il a reconnu avoir rédigé et distribué un tract, mais conteste avoir commis des dégradations. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé leur interpellation en commentant "aucune tolérance avec la haine antisémite" sur Twitter.

Le mobile encore imprécis

Les deux hommes n'ont aucun lien entre eux et n'ont aucune condamnation à leur casier judiciaire, selon le parquet de Saint-Brieuc. "Le mobile de leurs actes demeure imprécis et devra être analysé à la lumière d'expertises psychologiques et psychiatriques", précise le vice-procureur Antoine Loussot.

Le monument, érigé en l'honneur de l'ancienne ministre de la Santé, a été dégradé à quatre reprises les 2, 8, 10 et 14 août derniers. Recouverte d'excréments d'abord, elle avait ensuite subi une profanation avec des inscriptions antisémites, des croix gammées et une étoile de David.

Selon le vice-procureur, les dernières dégradations semblent relever d'un autre mode opératoire. Il s'agissait d'inscriptions à la peinture bleue qui accusaient Simone Veil d'être "responsable de génocide".

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