Elle est devenue le symbole des violences faites aux femmes. Le 9 mars 2019, Julie Douib, alors âgée de 34 ans, est abattue de deux balles de 9 millimètres dans le corps par le père de ses enfants. La jeune femme, qui s’était séparée de son conjoint, avait porté plainte à plusieurs reprises et s’était confiée à son ami d’enfance. "Elle subissait des violences verbales, des violences physiques en public. Ça a été dénoncé en public", explique cette dernière. 146 féminicides en France en 2019 Et cette amie d’enfance d’ajouter : "Il la harcelait sur son portable, chez elle. Il la suivait". Malgré de multiples signalements, aucune mesure policière et judiciaire n’avait été prise. Une tragique négligence selon les parents de Julie Douib qui, à quelques heures du procès de l’assassin présumé, se rappellent la marche blanche de l’Ile Rousse (Corse) organisée quelques jours après le meurtre. Aujourd’hui, ses parents espèrent obtenir justice. Un procès symbolique va s’ouvrir jeudi 10 juin devant les Assises de Haute-Corse. Pour rappel, 146 féminicides ont été dénombrés en France en 2019.