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La ministre Bérangère Couillard favorable à un décret pour "contrer" la proposition de loi sur l'endométriose portée par le RN

L'endométriose est une maladie chronique qui touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Bérangère Couillard au ministère de l'Egalité entre les femmes et les hommes, à Paris, le 25 septembre 2023. (JOEL SAGET / AFP)

La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Bérangère Couillard, a annoncé, mardi 26 septembre, être "totalement" favorable à un décret sur l'endométriose, afin de "contrer" la proposition de loi qu'entend déposer en octobre le Rassemblement national (RN). L'endométriose est une maladie chronique qui touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France et se traduit par des règles douloureuses, mais aussi parfois des lourdeurs digestives, urinaires, lombaires, ou dans les jambes.

Le parti d'extrême-droite a annoncé son intention de porter un texte pour "soutenir les femmes qui souffrent d'endométriose", le 12 octobre à l'Assemblée, en leur accordant le statut d'affection longue durée (ALD) "exonérante", c'est-à-dire "totalement prise en charge par l'assurance maladie". Cette démarche embarrasse les adversaires du RN, notamment à gauche, où des voix se sont élevées pour demander au gouvernement de prendre les devants.

Contrer le Rassemblement national

Bérangère Couillard a ainsi affirmé sur Radio J mardi matin, qu'elle était "prête à passer par le décret" comme le réclament une partie des adversaires du parti d'extrême droite. "Il faut vraiment contrer ce texte et faire passer par décret pour dire au Rassemblement national (...) 'on ne vous a pas attendus pour le faire'". La ministre a également appelé à "réfléchir à un texte beaucoup plus large" sur "la santé des femmes tout au long de leur vie".

Elle n'a donné aucune indication sur le contenu de cet éventuel décret ou sur une date de publication. La semaine dernière, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait assuré que l'exécutif n'interviendrait pas sur ce sujet avant que le RN ne défende son texte le 12 octobre à l'Assemblée nationale.

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