Trafic de drogue : de plus en plus de jeunes recrutés sur les réseaux sociaux
De plus en plus de jeunes, souvent mineurs, sont démarchés à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour intégrer des réseaux de trafic de drogues. Des petites mains engagées en tant que guetteurs, rabatteurs ou vendeurs. Un guetteur marseillais explique que beaucoup de ses collègues viennent de partout en France. "Ils n’ont rien à perdre, ils sont là tous les jours, explique-t-il. Il y en a qui dorment dehors, ou dans des hôtels."
"Je suis descendu à Marseille pour avoir des sous"
Le recrutement se fait sur les réseaux sociaux, à travers des annonces au style épique. On promet aux jeunes de gros salaires, entre 150 et 400 euros par jour pour des personnes "à l’affût sur le terrain", au profil "très vif d’esprit". Un mineur de 17 ans, venu de Sarcelles (Val-d'Oise) pour faire le guetteur, témoigne : "Je suis descendu à Marseille pour avoir des sous. Je n’avais pas les moyens, chez moi pendant un mois il n’y avait pas à manger (…). Je ne fais pas ça pour faire peur aux gens mais ce n’est pas une vie de rester comme ça sur une chaise, ce n’est pas une vie."
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