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Louis Sarkozy publie une tribune en faveur de la légalisation de toutes les drogues

Avec un argumentaire inspire des thèses libérales, le plus jeune fils de Nicolas Sarkozy appelle à la fin de la "criminalisation" des drogues dans un plaidoyer publié sur le site de l'hebdomadaire conservateur américain "Washington Examiner".

Article rédigé par franceinfo
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Louis Sarkozy, le 19 novembre 2016, lors d'un match de Ligue 1 entre le PSG et Nantes, au Parc des Princes, à Paris. (MEHDI TAAMALLAH / NURPHOTO)

Louis Sarkozy a la solution en matière de drogues. Le plus jeune fils de Nicolas Sarkozy, âgé de 20 ans, appelle à la légalisation complète de toutes les drogues, vendredi 9 février, dans une tribune écrite pour le site du Washington Examiner (article en anglais), un hebdomadaire conservateur américain qui accueille les chroniques de "Sarko Junior", comme il se fait appeler sur Twitter.

Dans la pure tradition libérale (il reprend d'ailleurs la thèse du prix Nobel d'économie Milton Friedman), Louis Sarkozy commence par détailler l'échec des stratégies de répression. Il compare la situation actuelle avec la prohibition de l'alcool dans les années 1920 aux Etats-Unis : "Au moment de la prohibition, l'alcool était facile à obtenir. Mais au lieu de s'en procurer auprès de commerces réglementés par l'État, les citoyens étaient contraints d'en acheter à des criminels et des trafiquants."

La loi [pour la prohibition] était si impopulaire et si systématiquement violée qu'elle fut abrogée seulement 13 ans après son adoption.

Louis Sarkozy

Une répression qui coûte 50 milliards de dollars

Le jeune homme estime qu'il est injuste d'imposer aux citoyens américains qui ne consomment pas de stupéfiants le coût de la répression. Selon ses estimations, la facture de cette criminalisation s'élève à 50 milliards de dollars (environ 41 milliards d'euros). Selon lui, ce sont les comportements en société, et non les usages, qui devraient être condamnés par la loi, à l'image de la conduite en état d'ivresse. Enfin, il avance que la légalisation permettrait de réduire le nombre de personnes emprisonnées, puisqu'il estime que 16% des détenus américains sont en prison pour des affaires de drogue.

Le troisième fils de l'ancien président de la République conclut ainsi que la criminalisation des drogues "nuit à la société" : "Il est clair que ceux qui luttent contre la marijuana tentent toujours de combattre un problème du XXIe siècle avec des vaines solutions datant du XXe." Il invite en conséquence la société à mener "une réflexion nouvelle et moderne sur la question de la drogue". Un argumentaire qui a reçu sur Twitter les félicitations de sa mère, Cécilia Attias. 

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