Crack à Paris : la préfecture renonce à tout nouveau déplacement des consommateurs après l'opposition de la mairie
Pour la mairie de Paris, l'abandon du projet était "inéluctable, compte tenu de l'incongruité" du projet et de ces oppositions.
Volte-face. Le préfet de police de Paris, qui avait dit mardi vouloir déplacer les consommateurs de crack du nord-est parisien vers une friche ferroviaire de Bercy, a annoncé, vendredi 28 janvier, l'abandon de ce projet. Dans un communiqué, Didier Lallement "prend acte de la virulente opposition de la maire de Paris à tout projet de déplacement des usagers du crack" et "ne peut que constater son empêchement", que ce soit "vers le site du 12e arrondissement ou vers tout autre site", regrettant que "la mairie (ait) refusé de faire la moindre proposition".
Situation du crack à Paris.
— Préfecture de Police (@prefpolice) January 28, 2022
Consultez notre communiqué de presse. ⤵️ pic.twitter.com/rYOA98yycp
Pour la mairie, l'abandon du projet était "inéluctable, compte tenu de l'incongruité" du projet et de ces oppositions, a réagi le premier adjoint d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire. Il s'est "réjoui de cette décision", mais dénonce une "grosse manipulation" de la part de la préfecture de police. C'est un "coup politicien pour renvoyer la balle dans notre camp en proposant le pire", a souligné l'adjointe à la santé, Anne Souyris, reprochant au gouvernement sa "mauvaise foi".
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