Accident à Paris : lumière sur les méfaits du gaz hilarant
Un accident dramatique a eu lieu, le soir du mardi 21 septembre sur les Champs-Élysées, à Paris. Il met en lumière le fléau du gaz hilarant. Des passants ont été fauchés par une automobiliste qui avait inhalé un produit recherché par les jeunes pour ses effets euphorisants.
Un véhicule est retourné au milieu de la plus belle avenue du monde, à Paris. Il est pulvérisé, c'est un accident d'une rare violence. Il a blessé quatre piétons, dont trois grièvement. La conductrice avait inhalé du gaz hilarant, du protoxyde d'azote, selon la passagère. "Le cerveau, il a lâché. Il avait plus d'oxygène. Et du coup, elle était plus consciente et son pied a accéléré", témoigne la passagère.
Usage détourné
L'utilisation de ce gaz hilarant est de plus en plus fréquente. Interdits à la vente aux mineurs, les tubes d'aciers qui en contiennent s'achètent facilement à la vente dans les grandes surfaces. Il est utilisé en cuisine pour les siphons de chantilly et dans le monde médical. Mais ces dernières années, son usage a été détourné, essentiellement par des jeunes mineurs, pour son côté euphorisant. De nombreux majeurs en utilisent de plus en plus dans les soirées étudiantes, sans avoir conscience du danger : baisse de la vigilance et baisse de la concentration. La propriétaire du véhicule a été mise en garde à vue pour mise en danger de la vie d'autrui.
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