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Des tests salivaires pour détecter la consommation de drogue

Des tests salivaires permettant la détection de drogue seront prochainement expérimentés au bord des routes de plusieurs départements, a annoncé le délégué interministériel à la sécurité routière Jean-Robert Lopez.
Article rédigé par Justine Cohendet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Un test salivaire pratiqué sur un automobiliste. © MaxPPP)

Nous avions l’habitude de souffler dans le ballon, il faudra désormais également tirer la langue aux policiers. Les forces de l’ordre disposeront bientôt de tests réalisés à partir de prélèvements de salive pour détecter la consommation de drogue chez les automobilistes. L’annonce a été faite par le délégué interministériel à la sécurité routière, Jean-Robert Lopez, mercredi dans une interview donnée aux quotidiens régionaux du groupe EBRA

 

Ces tests, présentés sous la forme d’un petit bâtonnet, seront expérimentés sur les conducteurs dans plusieurs départements, à partir de cet automne. "Au lieu d'aller en milieu hospitalier pour une analyse sanguine, les forces de l'ordre feront un deuxième prélèvement salivaire" , précise Jean-Robert Lopez. Les prélèvements seront ensuite envoyés dans un laboratoire pour confirmer la prise de substance illicite.

"Jusqu’à présent les stupéfiants étaient détectés uniquement dans les cas d’accidents mortels"

"Jusqu’à présent les stupéfiants étaient détectés uniquement dans les cas d’accidents mortels. On expliquait les causes de l’accident mais il n’y avait pas de prévention autour des stupéfiants au volant  ", explique Pierre Chasseray, le porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes, satisfait de l'arrivée de ce nouvel outil. 

 

 "Les forces de l’ordre pourront exercer des contrôles à certains endroits notamment aux sorties de boites de nuit pour essayer de protéger ceux qui sont aujourd’hui les plus touchés par l’accidentalité, les 18-25 ans ." Selon le ministère, l’usage de stupéfiants serait dans 4% des cas d’accidents, le facteur principal.

 

Une nouvelle qui satisfait le porte-parole de l'association 40 millions d'automobilistes, Pierre Chasseray
 

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