Des policiers placés sous protection après les violences à la Villeneuve
La rumeur s'est propagée via des sms échangés par des
policiers : des fonctionnaires de la BAC feraient l'objet de menaces de mort. Des menaces prises au sérieux car le malfaiteur tué il y a dix jours par un policier était le
"lieutenant" du chef d'une bande de Grenoble. "Il ne faut pas oublier que la guerre entre bandes rivales à Grenoble a fait 20 morts. Ces gens agissent dans un contexte mafieux, pour eux la police est une bande rivale", a expliqué Daniel Chomette, du syndicat SGP/Unité-police.
Des mesures ont donc été prises pour protéger les policiers ainsi que leurs familles. Les trois membres de la BAC impliqués dans la
fusillade qui a coûté la vie au jeune braqueur ont d'ailleurs changé de fonctions : deux ont été mutés, le troisième a changé de service.
Par ailleurs, un véhicule volé
dans l'agglomération grenobloise a été projeté en flammes contre
un local de la mairie durant la nuit de lundi à mardi. Le feu a été rapidement
maîtrisé mais les dégâts sont importants. La Sûreté départementale a
été chargée de l'enquête.
La garde à vue d'un patron de bar, où a été
retrouvée lundi une cache d'armes, a été prolongée. Les policiers y ont notamment saisi un pistolet-mitrailleur de marque Uzi, du
même type que celui utilisé par le braqueur.
Nicolas Sarkozy doit se rendre à Grenoble
vendredi pour officialiser la prise de fonction d'un nouveau
préfet, Eric Le Douaron, son prédécesseur ayant été limogé par
le chef de l'Etat.
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