Des opposants au mariage pour tous en garde à vue pendant quelques heures
A quelques jours de
l'examen en seconde lecture du texte de loi sur le mariage homosexuel, les
opposants au projet ont multiplié les opérations spectaculaires : dérapages lors des
manifestations, réveil à coups de sifflets d'un élu écologiste près de Nantes,
pression sur la journaliste indépendante Caroline Fourest.
Lundi dans la nuit,
après une action près de l'Assemblée, 67 opposants ont été interpellés et
placés en garde à vue pour "non dispersion après sommation ", un délit passible d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Les protestataires entendaient dénoncer l'agression samedi à l'aube près de l'Odéon, à Paris, d'un jeune militant UMP connu pour son engagement contre le mariage homosexuel.
Vote solennel le 23
avril
Plusieurs députés UMP de
Rhône-Alpes, ceints de leur écharpe tricolore, se sont retrouvés dimanche après-midi au cœur de Lyon, Place Bellecour, devant une foule de plusieurs milliers
de personnes (5.000 selon la police, 10.000 selon les organisateurs). Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a mis en garde
les dirigeants de l'UMP "contre une radicalisation qui serait dangereuse
pour la République ".
Le vote solennel sur le
mariage homosexuel aura lieu mardi 23 avril et le temps de débat sur le projet
a été fixé à 25 heures pour son retour à partir de mercredi à l'Assemblée,
a-t-on appris lundi de sources parlementaires, un calendrier que dénonce l'UMP.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.