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Des "déontologues" pour lutter contre la radicalisation chez les fonctionnaires

Dans le projet de loi discuté mardi au Sénat le gouvernement ajoute l’obligation pour chaque administration d’avoir un référent chargé de veiller aux respect des principes de la laïcité.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Marylise Lebranchu © maxPPP)

Pour déceler les signes de radicalisation chez des agents qui travailleraient dans les écoles ou bien aider des fonctionnaires à réagir face à des comportements inappropriés d'usagers, il y aura désormais un déontologue.

 

Un fonctionnaire déjà en poste, formé spécialement, qui interviendra dès qu’il est sollicité. Dans sa loi 'Déontologie, droits et obligations des fonctionnaires" qu'elle va défendre en seconde lecture mardi et mercredi au Sénat, Marylise Lebranchu a introduit l’obligation de ce référent déontologue qui existe déjà dans les prisons.

"Ils seront mutualisés " - explique une conseillère de la ministre de la Fonction publique -  par exemple "il peut y en avoir un dans le plus grand hôpital de la région qui intervienne sur plusieurs établissements". *

 

Même chose dans les rectorats ou les préfectures. Ces référents seront désignés sur la base du volontariat, ils signaleront tout incident à l’administration qui mènera alors une enquête. Et dès l’embauche, les recruteurs seront particulièrement vigilants.

 

Un agent ne doit pas manifester ses convictions et il doit traiter tous les usagers de la même façon quelle que soit leur religion. "La période du stage est propice pour déceler les mauvais comportements" - précise la conseillère - "ça dure un an". Et en cas de problème? "Et bien, on peut mettre fin au stage".

Une info du zapping politique de France Info diffusé du lundi au vendredi à 8h23 et 10h10.

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