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Vidéo "13H15". L'accueil de 50 migrants divise la commune d'Allex dans la Drôme

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13h15 le dimanche. L'accueil de 50 migrants divise la commune d'Allex dans la Drôme
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La commune d’Allex dans le département de la Drôme connaît des tensions à propos de l’accueil de 50 migrants. Certains s’opposent à leur venue dans cette ville de 2 500 habitants, quand d’autres en appellent à la solidarité avec les réfugiés… Extrait de "13h15 le dimanche" du 18 septembre.

Allex, une commune de 2 500 habitants dans le département de la Drôme, se divise sur la question de l’accueil de 50 migrants sur son territoire. "Aujourd’hui, j’ai une situation qui est explosive sur la commune", dit le maire lors d’un conseil municipal houleux. Sa proposition de référendum ne fait pas l’unanimité : "Monsieur le maire, vous attisez les tensions entre les Allexois", affirme une élue.

"Non, Allex ne sera pas Calais. Non, Allex ne sera pas une zone de non-droit", scandent les manifestants qui marchent dans les rues de la ville, drapeaux tricolores au vent, derrière une banderole du Front national. "Les migrants, c’est la merde, et surtout on n’en veut pas", hurle l’un des opposants à cet accueil.

"Le mot 'fraternité' qu’on a vraiment à redécouvrir"

Un cordon de gendarmes bloque la manifestation favorable à l’installation de ces nouveaux habitants pour éviter un affrontement entre les deux cortèges. "Solidarité avec les réfugiés", crient en chœur les partisans de l’ouverture de la commune. "Il devrait exister une sorte de solidarité mondiale. Ils sont obligés de migrer à cause de nous parce que nous les bombardons", affirme une jeune fille. "Ça va polluer toute une génération, donc, je suis tout à fait contre", dit une femme devant une affiche du FN.

"Je me serais bien passé de toute cette publicité", se plaint le maire en découvrant la presse qui relate les tensions dans sa commune. L’édile rencontre le curé par hasard dans la rue et l’homme d’Eglise lui donne un conseil : "Je crois qu’il faudrait jouer à la fois la solidarité et l’accueil. Et moi, je mettrais cela sous le mot 'fraternité' qu’on a vraiment à redécouvrir et qui est marqué à la mairie."

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