François Rebsamen : "Permettre aux entreprises de trouver une efficacité économique"
François Rebsamen, ministre du Travail, est l'invité des 4 vérités. Il revient sur le projet de loi sur le dialogue social actuellement en discussion au Parlement.
Un cadeau fait aux patrons pour les uns, une usine à gaz pour les autres, le projet de loi sur le dialogue social proposé par le ministre du Travail ne fait pas l'unanimité. Il est en discussion au parlement depuis le 26 mai.
"Les partenaires sociaux connaissent mes propositions. Il y a une double exigence dans cette loi, d'abord démocratique qui est d'assurer la représentation de l'ensemble des salariés français y compris ceux qui sont dans les plus petites entreprises", se défend François Rebsamen. Avant de poursuivre : "Il y a des organisations patronales qui l'ont déjà mise en place. L'artisanat, par exemple, a déjà ce type de commission paritaire régionale et ça fonctionne bien. C'est ce que j'expliquais hier (NDLR le 26 mai) aux députés de l'opposition qui critiquaient cela".
"Quand le dialogue social est trop formel, il n'intéresse plus"
Il évoque également une exigence d'efficacité économique en rendant le dialogue social "moins formel, plus stratégique et plus intéressant". L'ancien maire de Dijon réfute l'argument qui consiste à dire que cette loi permet de contourner les syndicats. "Ils savent très bien que quand le dialogue social est trop formel, il n'intéresse plus. Ils y sont confrontés", ajoute le ministre. "J'essaye d'avancer pour rendre celui-ci plus intéressant, susciter des vocations et permettre aux entreprises de trouver une efficacité économique en regroupant des consultations", conclut-il.
Enfin, il revient sur la mise en place du compte pénibilité qui, selon lui, n'est pas retardé, mais rendu applicable.
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