Bientôt la fin de l'utilisation du flash-ball par les forces de l'ordre ?

Est-ce la fin du flash-ball ? Quelques mois après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive sur le site de Sivens, un rapport d'enquête parlementaire a proposé de restreindre l'usage du flash-ball. Et pour cause, après le décès du militant, une commission d'enquête a rapidement été mise en place. Les associations de victimes dénoncent depuis l'armement des forces de l'ordre.

"Je me suis pris le visage puis je me suis effondré par terre"

Quentin Torselli a déjà été victime d'un tir de flash-ball. "J'ai entendu une forte détonation et dans la seconde, une vive douleur qui m'a saisi. Je me suis pris le visage puis je me suis effondré par terre", se souvient le jeune homme, blessé lorsqu'il manifestait contre l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. Le diagnostic est lourd : Quentin perd l'usage de son oeil gauche. "Je ne m'attendais pas un tel déchaînement de violence de la part des forces de l'ordre", raconte-t-il aujourd'hui.