De 1.500 à 5.000 enseignants et de lycéens, selon les sources, ont manifesté jeudi après-midi à Paris
Les manifestants, partis du métro Luxembourg (Ve arrondissement) vers le ministère de l'Education (VIIe), protestaient contre les "suppressions de postes" dégradant "les conditions de travail".
Ils ont défilé derrière une banderole où était écrit: "Halte à la casse de l'école et des services publics, retrait des réformes Chatel-Sarkozy".
Les trois académies d'Ile-de-France étaient appelées à débrayer et à manifester dans la capitale notamment par la FSU, la CGT Educ'action et Sud Education.
Dans les établissements représentés figuraient des collèges ou lycées d'Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis, Bondy, Aulnay, Sevran, Epinay, Dugny (Seine-Saint-Denis), de Paris (11 et 12e arrondissements) et du Val-de-Marne (Nogent-sur-Marne, Vitry-sur-Seine). Des lycéens de ce département brandissaient une banderole disant "les lycéens du 94 unis contre les dangers de la réforme". D'autres manifestants scandaient "Sarko, voleur, rend nous nos postes", en tenant une autre banderole proclamant "Non aux suppressions de postes".
"Il faut définitivement entendre ce que disent les enseignants mais aussi les parents et les élèves sur le malaise qui persiste: les suppressions de postes et les différentes réformes ne permettent plus de travailler dans des conditions correctes", a déclaré dans le cortège Bernadette Groison. Et la secrétaire générale de la FSU (première fédération de l'Education) d'ajouter: "On veut des personnels. Dans des établissements de la banlieue parisienne (présents ce jeudi, ndlr) la situation est si dégradée qu'il n'est plus possible de travailler et qu'il y a un sentiment d'abandon, mais on aurait tort de croire que cela est circonscrit à la région parisienne", a-t-elle ajouté.
Il n'y avait dans le cortège aucune référence aux violences scolaires.
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