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Dans les tours de contrôle, la grève continue...

La rencontre au ministère des Transports n'aura eu aucun effet sur la circulation au-dessus de nos têtes. L'intersyndicale des agents de la Direction générale de l'aviation civile a annoncé la poursuite du mouvement de grève des aiguilleurs du ciel jusqu'à samedi, car les garanties apportées par le gouvernement ont été jugées "{insuffisantes}". La statistique à laquelle doit se fier tout candidat au départ reste quasiment inchangée : un vol sur deux annulé à Orly, 15% à Roissy.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © RF/Nathanaël Charbonnier)

Actualisé jeudi matin

Le préavis de grève, qui court jusqu'à samedi, a été lancé pour dénoncer un
projet de fusion du contrôle aérien avec cinq autres pays européens, baptisé
Bloc fonctionnel d'espace aérien d'Europe Centrale (FABEC).

Hier après-midi, à l'issue d'une réunion de quatre heures, le cabinet du ministre Jean-Louis Borloo, avait assuré avoir apporté "toutes les garanties nécessaires aux personnels et à la pérennité de la DGAC ". "Insuffisant", a jugé l'intersyndicale CGC, CGT, FO, Unsa/Iessa, estimant ne pas avoir reçu d'assurances suffisantes sur le futur statut des agents dans le cadre du projet européen.

La CFDT vient de rejoindre le mouvement de grève, appelant dans un communiqué "le gouvernement à faire preuve de réalisme et à accepter de travailler sur une
feuille de route coopérative dont le principe est retenu partout ailleurs en
Europe".

La grève a déjà, mardi et mercredi, perturbé le trafic aérien en France et provoqué des annulations de vols dans certains pays voisins, comme la Belgique ou les Pays-Bas.

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