Le ministre rappelle que Schengen permet à ses Etats membres de rétablir un contrôle aux frontières "dans des circonstances particulières" , en l'occurrence la COP21. A LIRE AUSSI ►►► COP 21 : la police craint les Black Blocs Dès le 30 novembre, première journée de la conférence sur le climat, au moins 80 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à Paris, parmi lesquels Barack Obama, le président chinois Xi Jinping ou encore le Premier ministre indien Narendra Modi. Evoquant "un contexte de menace terroriste ou de risque de trouble à l'ordre public" , Bernard Cazeneuve a donc expliqué sur le plateau de BFMTV qu'il était impératif de rétablir "un contrôle aux frontières" , et ce "pendant un mois", "comme cela a été le cas dans d'autres pays au moment de l'organisation de la conférence climat", a-t-il souligné. Pas une premièreLa France l'a d'ailleurs déjà fait à plusieurs reprises lors des sommets du G8 organisés sur son territoire ou encore pour le sommet de l'Otan à Strasbourg en 2009. A LIRE AUSSI ►►► Expliquez-nous... la COP21 Le ministre a en revanche réfuté tout lien avec la crise migratoire que traverse l'Europe : *"Ce n'est pas parce que nous allons suspendre pendant quelques semaines la libre-circulation en mettant en place des contrôles aux frontières que nous nous engageons dans un chemin qui consisterait, face à une crise migratoire majeure, à remettre en cause les principes de Schengen." *