Continental : Clairoix vote la reprise mais continue le combat
Les délégués syndicaux souhaitent désormais rencontrer la direction pour négocier les conditions de la reprise : "pas de pression sur la production, pas de licenciement jusqu’à la fin de la procédure", résume Xavier Mathieu, délégué CGT de l’entreprise. "On va reprendre le travail, mais la lutte continue, elle sera même plus facile parce qu’on n’aura plus le souci de ne pas être payé", ajoute le délégué syndical.
Au début du mouvement, le 11 mars dernier, les salariés avaient obtenu de la direction la garantie d’être payés, même s’ils ne travaillaient pas. Cette clause particulière prenait fin ce matin à 6 heures.
Hier à Reims (Marne), sous la pression de salariés en colère de Clairoix et de Sarreguemines (Moselle), le comité central d’entreprise a été écourté. Les représentants de l’entreprise ont notamment essuyé des jets d’œufs et de verres dans la salle où se tenait la réunion (lire notre article, voir notre reportage photo ).
La fermeture annoncée à l’horizon mars 2010 des sites de Clairoix (1.120 salariés) et d’Hanovre (Allemagne, siège de l’entreprise) sera finalement évoquée au cours d’un nouveau CCE, convoqué , à Reims toujours, le 31 mars prochain.
Gilles Halais avec agences
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