Coiffures : les cheveux, reflet d'une époque
Dans sa séquence Sépia du 13 Heures, France 2 s'intéresse aux coupes de cheveux à travers le temps.
La coiffure est un détail physique mais qui a pourtant une grande importance. Les cheveux sont un peu le reflet de notre état d'esprit, de l'air du temps. Dans cette histoire de cheveux, il y a quelque chose de biblique. Au paradis, Ève aurait séduit Adam avec ses longues mèches déployées.
Au fil des siècles, le cheveu long devient un symbole de sensualité pour la femme, et un symbole de pouvoir pour les hommes qui ne les coupent qu'au XIXe siècle. "Le cheveu divinisé" dit le coiffeur des têtes couronnées, le grand Alexandre. "Le fait de sacrifier une chevelure était une chose infâme", expliquait-il en 1978.
Hippies, punks...
L'infamie s'abat sur les femmes en 1945 à la Libération. On tond comme du bétail celles qui ont séduit l'ennemi. Tondre pour humilier. L'humiliation d'une tête sans cheveux, les hommes la connaissent aussi plus tard, dans les années 60. Les chauves se ruent sur les postiches.
Dans les années 60 également, certains font pousser leurs cheveux pour dire non à l'ordre et la morale. La femme libérée, elle, raccourcit ses cheveux. Après les hippies arrivent les punks des années 80. La provocation pour dénoncer la crise. Le cheveu qui fascine ou qui stigmatise. En 2013, des femmes relèvent la tête avec leur chevelure à la couleur du temps qui passe.
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