Claques, cris, insultes, fessées : une campagne vidéo pour dire non aux "violences ordinaires" faites aux enfants
La Fondation pour l'enfance lance mardi 16 janvier une série de mini-films pour sensibiliser les parents aux violences éducatives ordinaires, interdites dans 23 pays européens mais pas en France.
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La musique est désuète. Pas de paroles, mais des images : une enfant en larmes, un garçon qui se fait gifler, puis ces mêmes enfants devenus adultes et toujours marqués. "Les spots sont très visuels, avec une musique des années 1950 pour montrer que ce sont des pratiques d’un ancien monde", explique Gilles Lazimi, médecin généraliste, coordinateur de cette campagne contre les violences éducatives ordinaires.
Une loi "dissuasive" et "non punitive"
Une proposition de loi vient d’être rédigée, seule garantie pour faire bouger la tolérance selon ses défenseurs. Elle est portée par deux députés, Maud Petit, députée du Val-de-Marne et François-Michel Lambert, député écologiste des Bouches-du-Rhône. Pour ce dernier, il s’agira d’une loi dissuasive et non punitive : "Ce n’est pas interdire, c’est donner un sens à l’éducation que nous voulons pour nos enfants dans la société française du XXIe siècle. On indique qu’aujourd’hui, l’éducation par la bienveillance est l’idée première que nous portons." 90% des parents sont bienveillants, rappelle Gilles Lazimi : beaucoup reproduisent simplement ce qu’ils ont vécu.
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