Cet article date de plus de neuf ans.

Chômeurs de très longue durée : ATD Quart Monde défend un projet pour eux

L'association ATD Quart Monde, des chômeurs et des élus manifestent cet après-midi entre le Centre Sèvres et l’Assemblée Nationale à Paris, afin de mettre en avant leur projet "Territoires zéro chômeur de longue durée". Leur idée est de remettre en activité certains chômeurs "sur des activités qui ne sont pas prises en charge par le marché traditionnel".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (L'association veut ainsi faire travailler des gens  © MaxPPP)

Didier Goubert d'ATD quart monde explique que le projet Territoire zéro chômeur longue durée"prévoit de faire travailler l'ensemble des personnes qui sont au chômage de longue durée dans des activités qui ne sont pas réalisées dans leur territoire et qui ne sont pas prises en charge par le marché traditionnel mais qui, pourtant, bénéficieraient à l'ensemble du territoire."

 

L'association veut ainsi "faire travailler des gens qui ont des compétences mais qui sont mises au rebut de la société" . Didier Goubert estime qu'il est "facile d'imaginer ce qui est intelligent pour le territoire." L'association expérimente déjà cette idée dans 4 départements depuis fin 2014, en Ille-et-Vilaine en premier, puis dans les Deux-Sèvres, dans la Nièvre et la Meurthe-et-Moselle.

 

"Nous sommes sur la phase conceptuelle de l'expérience," prévient Didier Goubert. "Nous essayons d'imaginer les activités à développer dans chacun des territoires avec les chômeurs de longue durée et l'ensemble des forces vives de ces territoires." Il ajoute que, "pour financer ces activités, il faut les rendre solvables et pour cela il faut évaluer les dépenses passives du chômage" . Il rappelle ainsi que "les chômeurs de très longue durée coûtent au minimum 15.000 euros par an par personne".

Didier Goubert d'ATD Quart Monde au micro d'Olivia Ferrandi : "Pour financer ces activités, il faut les rendre solvables "
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.