Changement d'heure : le dimanche le plus long
C'est un éternel débat, qui s'ouvre deux fois par an. Celui sur le bien fondé du changement d'heure. Car, deux fois par an, il nous faut avancer ou reculer d'une heure ; histoire de mieux faire correspondre les heures d'activité avec les heures d'ensoleillement - ce qui permet de limiter l'éclairage artificiel.
_ Cette nuit, à 3h du matin, il sera en fait 2h. Mieux vaut penser à reculer d'une heure toutes les horloges de la maison à temps - sous peine de réveil bien trop matinal !
La France n'est pas isolée, dans ce vaste mouvement de changement d'heure : toute l'Union européenne lui a emboîté le pas depuis 1998. Chaque dernier dimanche d'octobre on recule d'une heure, et chaque dernier dimanche de mars on avance d'une heure.
_ Les choses sont dorénavant fixées dans le marbre. En fait, l'initiative revient au Royaume-Uni et à l'Irlande, qui changeaient déjà d'heure après la Première guerre mondiale. L'Italie avait rejoint le mouvement en 1966. Et la France ? Elle s'y est mise après le choc pétrolier de 1974. L'idée étant d'économiser l'électricité.
Mais plusieurs associations dénoncent, depuis des lustres, ces changements incessants coupables, à leurs yeux, d'effets nocifs sur la santé des humains (somnolence, consommation abusive de somnifères) et des animaux.
Guillaume Gaven, avec agences
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