Cazeneuve : "La mort d'Ilan Halimi aurait dû nous réveiller"
Il est devenu le symbole de la violence antisémite : il y a dix ans, le 13 février 2006, Ilan Halimi était retrouvé agonisant, torturé par "le gang des barbares" à Bagneux, dans le sud de Paris. Pendant trois semaines, Youssouf Fofana et ses complices ont séquestré le jeune vendeur de téléphones portables dans un appartement puis dans la chaufferie d’un immeuble de la cité de Pierre-Plate à Bagneux.
Une cérémonie en souvenir de la victime a eu lieu samedi soir sur la commune, en présence du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Une cérémonie avec une résonnance toute particulière après les attentats de Paris du 13 novembre 2015.
"Le supplice d'Ilan Halimi annonçait une série de gestes assassins"
Lors de sa prise de parole, le ministre de l'Intérieur a rappelé que "derrière ce crime il y avait l'antisémitisme et la haine de l'autre. Le supplice d'Ilan Halimi annonçait à sa manière une série de gestes assassins : il annonçait les tueries de Mohamed Merah en 2012, la fusillade du musée juif de Bruxelles en 201 ou encore le drame de l'Hyper Cacher l'an dernier". Bernard Cazeneuve a également réaffirmé la détermination de l'Etat "à lutter contre la haine qui ronge tout, contre ce fléau de l'antisémitisme et du racisme. Combat indissociable à celui mené contre Daech"
La maire de Bagneux (PCF), Marie-Hélène Amiable, a annoncé samedi le projet d'un parc au nom du jeune homme dans la ville. Ce parc sera aménagé dans les trois ans.
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