Caramels fermiers: l'alternative économique d'une ferme de Basse-Normandie

À quelques encablures du Mont-Saint-Michel, nous voici sur la ferme "Caramel". Le grand-père, les trois petits-fils ... et 150 vaches laitières. Les parents sont en vacances, alors c'est Fabien qui s'occupe des bêtes. Il y a de l'ouvrage mais l'exploitation se porte bien. Pour eux la grande crise laitière de 2009 n'est plus qu'un mauvais souvenir. Pour ne plus subir, la famille a choisi de passer au bio il y a sept ans. Les vaches produisent moins, mais le lait est payé presque deux fois plus qu'en conventionnel. Mais la famille est encore dépendante des prix fixés par la coopérative

Un lait payé à plus de six euros le litre

Pour valoriser encore mieux son lait, elle s'est lancée dans une nouvelle activité, le caramel. L'ancienne grange a été transformée en unité de production. Le lait est cette fois payé à plus de six euros le litre. Une opération très rentable puisqu'il n'y a plus aucun intermédiaire. "Avant il y avait un transformateur qui prenait sa marge dessus, puis un grossiste. En cassant le circuit, on permet au consommateur d'avoir un produit de meilleure qualité au prix le plus abordable possible", explique Jason, un des fils, en charge de la production de caramel. Et ce n'est pas fini, le troisième fils, Charlie, veut installer des ruches pour vendre du miel. Là aussi vendu sur l'exploitation ou en épiceries fines.