Didier Le Bret est invité dans le 23 heures de Franceinfo, lundi 24 janvier. Cet ancien conseiller de François Hollande publie "Rendez les doléances", un ouvrage publié aux éditions Lattès. Il explique qu’après avoir discuté avec ceux qui ont posé des doléances ou certains maires, "ils font tous le même constat". "Ce qui a été exploité pour l’essentiel, c’est les questionnaires qui avaient été mis en ligne. Ceux-là ont été traités mais les doléances, elles n’ont absolument pas été exploitées. Pour une raison très simple : c’est qu’elles ne sont pas dans un format exploitable", affirme-t-il.Un problème d’anonymat ?Didier Le Bret revient également sur le fait que ces doléances ne sont toujours pas disponibles sur Internet. "Il n’y a rien qui s’oppose à ce que ça soit mis en ligne si ce n’est que le gouvernement n’a pas pris la précaution d’anonymiser ces documents et donc en vertu d’une règle que je respecte complètement, qui vise à respecter la vie privée des gens et notamment les informations des données à caractère personnel. Donc, en vertu de cette règle, vous avez la moitié des doléances où les gens ont mis leur adresse ou leur nom parce qu’ils l’assumaient pleinement qui ne sont pas communicables avant cinquante ans", explique-t-il.