Baromètre du bonheur : un sentiment majoritaire mais sans explosion
D'après l'enquête publiée vendredi dans le quotidien La Croix , un peu plus d'un Français sur deux se dit heureux. Jusqu'à 65% des Français ont ressenti la veille du sondage des émotions de joie, de plaisir, de calme, de sérénité. Mais les résultats menés par la Fabrique Spinoza identifient aussi une liste de préoccupations.
Une petite moyenne heureuse
L'étude a été menée en ligne du 1er au 7 avril auprès d’un échantillon représentatif de 1 001 personnes âgées de 18 ans, et plus. Les Français sont-ils heureux ? Selon La Croix , " si l’on fait la moyenne de toutes leurs réponses, on atteint un score de 5,9 sur 10. Au-dessus de la moyenne donc, mais pas vraiment flamboyant".
Avec ce baromètre, "on a voulu bâtir un PIB du bonheur, quelque chose qui serait examiné par les dirigeants politiques, mais aussi par les institutions éducatives, par les villes, pour dessiner leurs politiques. On a fait collaborer des citoyens et des scientifiques et on a bâti ces 47 critères" a précisé le fondateur de la Fabrique Spinoza, Alexandre Jost.
Dans trois mois, une nouvelle étude sera publiée, avec une confrontation des chiffres. "Sortie d'un côté des chiffres de la croissance du PIB et en face du PIB du bonheur. On saura si notre pays va sur un bon chemin et que faire ensemble" prévoit Alexandre Jost.
Les freins au bonheur
Selon le "calculateur" du bonheur, l'enquête permet d'identifier des signes de pessimisme. "Les résultats montrent que les gens sont très satisfaits à 80%, de leur logement, de leur cadre de vie en terme de calme, d'esthétique, de bruit, de leur vie sociale également" précise Alexandre Jost. "Par contre, ce qui pèche, c'est un sentiment de défiance, un lien social abîmé" . Cet état d'esprit est mesuré. "Seulement un tiers des Français arrive à faire confiance à la plupart des gens, seulement un tiers et c'est dommage" ajoute-t-il.
Les attentats de 2015 ont eu un rôle non négligeable sur le moral des Français. "47% disent être encore affectés, aujourd'hui, émotionnellement par les attentats" , a expliqué Alexandre Jost.
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